La Ligne Maginot
        LES BORDS DES MONDES, avril 2015 au Palais de Tokyo.
        LES DÉSASTRES DE LA GUERRE, juin 2014 au Louvre-Lens.
            La Ligne Maginot
        LES BORDS DES MONDES, avril 2015 au Palais de Tokyo.
        LES DÉSASTRES DE LA GUERRE, juin 2014 au Louvre-Lens.
    Avant d’entrer dans les limbes de l’histoire de la seconde guerre mondiale, la Ligne Maginot fût un lieu mythique où se cristallisaient toutes les passions militaires ou pacifiques, traditionnelles ou progressistes. Elle a incarné tous les espoirs et le génie d’une nation, puis brutalement en juin 1940, on la sacrifia et vite on l’oublia.
Aujourd’hui, de ce projet monumental, seul résonne encore dans les mémoires,  ce nom étrange et banal, quasi magique ou marginal.  La ligne Maginot est devenue un lieu paradoxal hanté par les fantasmes et les fantômes d’un malaise mémoriel. Ce paradoxe est au cœur des recherches d’Antoine Poncet sur l’imaginaire de La Ligne Maginot, dont il dégage une double fonction : rendre l’étrange familier et l’invisible perceptible. Ce travail est une double tentative pour abolir la frontière des genres et  pour décrire les traces et les indices d’un mythe moderne, d’où surgit une représentation culturelle nouvelle de notre histoire et la nécessité d’une esthétique de la curiosité.